Les élèves de troisième de l'année scolaire antérieure (2014/2015) ont donné la parole au slogan « Je suis Charlie » !
Ils ont tellement été choqués que leurs pensées ont été l’apanage de tous les autres élèves.
Charlie Hebdo :
« Mon avis, mon opinion… ma liberté de penser… »
En ce début de nouvelle année 2015, dans la
semaine du 7 au 11 janvier, juste après la fête des Rois, en France, un
événement mondial a fait « couler » de l’encre dans la communication
sociale soit-elle la presse, la télévision, la radio, surtout l’Internet et les
réseaux sociaux, entre autres.
bmhmagazine.com
Ce phénomène a paralysé la France et deviendra tout de
suite un icône de la liberté d’expression conquise par les penseurs du XVIe
siècle et surtout l’apologie des Droits de l’Homme dont on peut rappeler les
articles 19 et 30. Le 10 décembre 1948, les 58 États Membres qui
constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle
des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot. Dans cette déclaration, on
peut lire l’Article
19 « Tout individu a droit à la
liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre,
sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit» et l’Article 30 « Aucune disposition de la présente
Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un
groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou
d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont
énoncés».
Une
manifestation s’est produite instantanément menant à une mobilisation
historique le dimanche 11 janvier: 3,7 millions de participants dans toute la France
dont plus de 1,5 million de manifestants à Paris. Ce jour, le Président de la
République Français, François Hollande, a dit aux membres du gouvernement
réunis à l’Elysée "Paris est aujourd’hui
la capitale du monde" avant de se rendre à la marche républicaine
contre le terrorisme, "Le pays tout
entier va se lever vers ce qu’il a de meilleur", a poursuivi le chef
de l’Etat.
Si les uns se sont
manifestés à Paris le dimanche 11 janvier (énormément de personnes incluant des
musulmans en désaccord avec l’acte terroriste commis) élevant un crayon comme
symbole de liberté d’expression, car ils n’ont pas considérés les cartoons du journal
une attaque mais un sujet pour rire comme beaucoup d’autres, d’autres se sont
manifestés autrement sur Internet en total accord avec l’acte et total
désaccord avec la manifestation, cogitant que les chroniqueurs et dessinateurs
de Charlie Hebdo ont mérité ce qu’ils ont eu, qu’ils ont cherché la
« riposte » en touchant au symbole de Mahomet et qu’ils sont un
nombre infime par rapport aux victimes du Nigéria (près de 2000 morts) et
celles du Mali dont la décès de plusieurs personnes n’a pas fait l’objet
d’autant de publicité.
Une semaine après, le
journal Charlie Hebdo publiait à nouveau un numéro où l’on a pu voir en
première page un cartoon avec Mahomet qui pleurait et qui disait « Tout est pardonné ».
lemonde.fr
Mon avis est qu’il n’y a aucune raison pour
que de tels actes terroristes se
produisent. En France, on se moque des portugais : le réalisateur
franco-portugais en a fait référence dans son film « La Cage Dorée », on
en a tous rit ! On se moque parce qu’ils parlent mal le français ou parce
qu’ils ont des habitudes gastronomiques différentes de la France : le
« bacalhau » [la morue]! En
France, aussi, on fait des blagues sur les belges et les italiens ! Et on
rit ! ...
Bref...
Bref...
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